Français
Chapelle de l’hôpital de Bavière
De ses huit à ses onze ans environ, chaque matin, Simenon sert docilement le curé de la chapelle de Bavière lors de la messe de six heures, à laquelle s’ajoute la messe de huit heures le dimanche matin.
Une fois adulte, Simenon situe sa révolte envers l’Église vers l’âge de douze ans, même s’il a déjà quitté son poste d’enfant de chœur à cette époque. Lentement, le jeune garçon sort du moule dans lequel il semblait s’être coulé, laissant peu à peu apparaître sa personnalité tapageuse. Dans ses textes ultérieurs, Simenon se définira comme incroyant ou agnostique, bien qu’il explique que l’on conserve toujours des traces de l’éducation qu’on a reçue.
En 1970, Simenon demande que les funérailles de sa mère soient célébrées à la chapelle de Bavière.
C’est une époque qui m’a marqué à jamais. J’étais blond, les cheveux coupés court, avec un air qui, tous ceux qui m’ont connu me l’affirment, était malicieux. En même temps, j’étais toujours le premier à obéir, que ce soit en classe ou ailleurs, et à me comporter comme on me demandait de le faire. […]
La révolte est venue plus tard, vers les douze ou treize ans, mais elle ne m’a pas quitté depuis. L’enfant sage regardait avec des yeux trop réfléchis autour de lui. […] Tout me poussait à m’opposer à mon entourage, que ce soient les Petits Frères des Écoles Chrétiennes, les Jésuites du collège Saint-Servais. Toutes mes lectures m’entraînaient vers un monde différent. J’allais à la messe quand il le fallait vraiment, c’est-à-dire lorsqu’on s’y rendait en famille ou avec l’école. Mais l’ancien enfant de chœur que j’étais avait déjà perdu la foi.Je suis resté un enfant de chœur
Nederlands
Kapel van het ziekenhuis van bavière
Vanaf de leeftijd van ongeveer acht tot elf jaar dient Simenon elke ochtend gehoorzaam de priester van de kapel van Bavière tijdens de mis van zes uur, en op zondagmorgen komt daar de mis van acht uur nog bij.
Als volwassene plaatst Simenon zijn opstand tegen de Kerk rond de leeftijd van twaalf jaar, hoewel hij dan al geen misdienaar meer is. Langzaam breekt de jongen uit de mal waarin hij leek te zijn gegoten en onthult geleidelijk zijn baldadige persoonlijkheid. In zijn latere teksten zou Simenon zichzelf omschrijven als ongelovig of agnostisch, hoewel hij verklaart dat men altijd sporen van zijn opvoeding met zich meedraagt.
In 1970 vroeg Simenon of de begrafenis van zijn moeder in de kapel van Bavière plaats mocht vinden.
Het parcours ‘In de voetsporen van Simenon’ nodigt u uit om de jeugd van de beroemde schrijver in Luik te ontdekken. Download de applicatie om u helemaal te laten meeslepen in het verhaal dankzij de archiefbeelden, fragmenten van interviews en augmented reality!
Deutsch
Kapelle des hôpital de bavière
Zwischen seinem achten und elften Lebensjahr dient Simenon jeden Morgen fügsam dem Pfarrer der Chapelle de Bavière während der Sechs-Uhr-Messe und sonntagmorgens zusätzlich während der Acht-Uhr-Messe.
Als Erwachsener meint Simenon, dass er sich etwa im Alter von 12 Jahren gegen die Kirche aufgelehnt habe, obwohl er damals schon nicht mehr Messdiener war. Langsam befreit sich der Jugendliche von den Ketten des Lebens, das ihm vorbestimmt war, und lässt nach und nach den Unruhestifter in sich zum Vorschein kommen. In den Texten, die er danach schreibt, definiert Simenon sich als Ungläubiger oder Agnostiker, obwohl seiner Meinung nach Spuren seiner Erziehung immer erkennbar bleiben.
Im Jahre 1970 bittet Simenon darum, dass die Beerdigung seiner Mutter in der Chapelle de Bavière stattfindet.
Der Rundgang „Auf den Spuren Simenons“ lädt Sie ein, die Lütticher Jugend des berühmten Schriftstellers zu entdecken. Laden Sie die App herunter und tauchen Sie ein in ein Erlebnis erweiterter Realität, voller Archivbilder und Auszüge aus Interviews mit Georges Simenon !
English
The chapel of bavière hospital
Every morning from the age of eight to about eleven, Simenon would docilely help the priest of the Chapelle de Bavière during the 6:00 am mass, as well as during the 8:00 am mass on Sunday mornings.
As an adult, Simenon situated his revolt against the Church around the age of twelve, even though he no longer served as an altar boy then. Slowly, the young boy would break the mould into which he seemed to have fitted himself, gradually revealing his boisterous personality. In his later writings, Simenon would define himself as a non-believer or as an agnostic even though he explained that one always keeps traces of one’s upbringing.
In 1970, Simenon asked that his mother’s funeral be held in the Chapelle de Bavière.
The “In Simenon’s Footsteps” route invites you to discover the famous writer’s youth in Liège. To enjoy an immersive experience including archive images, extracts of interviews and augmented reality, download the application!